Début des années 60, dans Greenwich Village à New York puis partout aux Etats Unis, survint le «folk revival». Parmi les nombreuses voix qui l’incarnèrent, celle de Karen Dalton est assurément l’une des plus originales. Guitariste, banjoïste, Karen chantait, dans la grande tradition folk, les chansons des autres, pour mieux les faire siennes. L’art de Karen Dalton était sauvage, et ne s’accommodait guère du rythme trépidant des grandes villes ni des artifices de l’industrie musicale. Aussi, elle ne rencontra jamais le succès public, mais fut toujours admirée de ses pairs, tels Bob Dylan, Fred Neil ou Tim Hardin.
Lors de cette rencontre, Pierre Lemarchand évoquera le parcours de Karen Dalton et l’esprit d’une époque. En invitée, Mélanie Leblanc qui a traduit quelques-uns de ses poèmes, retrouvés après sa mort en 1993, nous les dira, accompagnée d’un musicien.
Pierre Lemarchand est auteur de « Karen Dalton- Le souvenir des montagnes », éditions Camion Blanc, 2016