
Sur le dernier album de l’Américain Nathaniel Rateliff, il y a le logo du légendaire label Stax. C’est l’éternel retour de la bonne vieille soul sudiste à l’ancienne et en grande formation, mais dans sa version la moins scolaire, la plus atomique et débridée, possédée comme un gospel défroqué.
Dans la biographie officielle de cet américain, il est question de « old-time religion », de rituels pentecôtistes, des serpents attrapés à main nue… En vrai, le Reverend Deadeye est moins confit dans la religiosité que dans l’alcool, le garage-blues le plus féroce et le rock’n’roll joué à deux (avec un batteur). La transe cathartique, comme on l’aime. Reverend Deadeye, Satan l’habite.