
Sur des nappes synthétiques, Odezenne cultive le spleen sous influence. Rimes abruptes et syncopes rythmiques, le trio convoque dans un même élan variét’ désenchantée et surréalisme locace. Ici, il n’est plus question de rap mais de musique en français, un peu comme si Houellebecq s’était mis à l’orgue Bontempi.
Sans déconner ! Les Fumistes, c’est Shalik et Balarass, la « Badtape », des morceaux à l'arrache écrits et enregistrés le jour même sur des faces B rincées. Et çà défonce tout.