Entre Daft Punk, Aphex Twin et Mr Oizo, le duo parisien Teenage Bad Girl est le reflet de la “nouvelle vague” 2.0. Une musique électronique génétiquement modifiée, sombre et syncopée, aussi vrillée que percutante, croisant énergie punk, break hip-hop et techno abrasive. Avec Digital Slaves, ces deux empêcheurs de danser en rond ont mis au point une scénographie sculptant l'espace au moyen de visuels rayonnants et d’un nouvel instrument high-tech, la harpe laser. Attendez-vous à vivre une véritable performance audiovisuelle onirique. Dissimulés sous leurs capuches, les cyberpunks de South Central dynamitent les formats et font de l’électro à la manière d’un groupe de rock, une musique qu’ils aiment qualifier de «rocktronica». Cette nouvelle génération qui aime jouer avec les samples et les distorsions nous rappelle l’énergie rave rock de Prodigy et rivalise avec la puissance de frappe de Does It Offend You yeah?. Derrière son pseudo faussement provocateur se cache le producteur Bastian Heerhost. Dans le sillage de MSTRKRFT et Boys Noize, entre sonorités acides et basses distordues, il fait partie de ces électroniciens élevés à la rave la plus sauvage et récréative possible. Aux commandes de ce rutilant bolide électro, deux pilotes chevronnés Aeon Seven et Kunst Throw. Clin d’œil aux seventies et hommage à la Plymouth Fury 1958 du film de John Carpenter, le moteur compressé de Christine trace la route à tombeau ouvert.
