La vie musicale du compositeur, plasticien, performeur et interprète Charlemagne Palestine est une quête. Le graal du « Son d'or », au-delà du rythme et de la mélodie, quelque part vers les textures sonores, les volumes de décibels à sculpter, les nappes de drones bourdonnants. Au carrefour des musiques classiques, pop et traditionnelles, Charlemagne Palestine n'a jamais vendu son âme aux sirènes des avant-gardes formatées. Compagnon de route de Terry Riley et La Monte Young, ce mystique du son est une référence pour les plus aventuriers des musiciens, qu'ils soient jazz, rock ou électroniques. Figure iconoclaste, souvent entourée d'un sanctuaire de peluches, Charlemagne Palestine se verra offrir les clefs de l'orgue de l’église St Maclou pour une performance qui suspendra le temps musical.Une mise en abîme essentielle pour celui qui dans les années 60 fut carillonneur de l'église St Thomas de Manhattan. Plus qu'un cadeau, une offrande musicale.