PAMELIA KURSTIN
Voir Pamelia Kurstin sur scène est une expérience dont on se souvient longtemps. Elle est l’une des joueuses de theremin les plus réputées au monde. Cet instrument étonnant, un des premiers instruments électroniques inventé en 1919, devient entre ses mains l’objet de tous les possibles : pas seulement un instrument« rétrofuturiste » aux connotations « science-fictionesques » mais un tremplin à l’émotion pure, transcendant les styles musicaux. Car en effet si le premier quart d’heure la virtuosité de l’américaine nous assaille, bien vite elle nous emmène dans un au-delà, ou l’émotion se pare du sentiment de l’inouï. Pamelia, véritable iconoclaste, a collaboré avec David Byrne, Yoko Ono, Sébastien Tellier ou encore le saxophoniste Arthur Blythe. Son premier album est paru en 2007 sur le prestigieux label de John Zorn : Tzadik.
JACQUES THOLLOT
Batteur virtuose, Thollot fut dès son plus jeune âge le compagnon de route des plus grands musiciens de jazz américains et européens : Bud Powell, Eric Dolphy, Don Cherry, Steve Lacy, Barney Wilen, Michel Portal, Jean François Jenny-Clark… Un style très personnel sur les « Drums », allié à un art « sur-réaliste » de la composition caractérise son travail. Son premier disque solo « Quand le son devient aigu jeter la girafe à la mer » (1971) est aujourd’hui culte, tout comme ses apparitions sur scène, devenues rares. C’est donc une joie pour l’équipe du festival Jazz à Part d’offrir à Jacques Thollot une carte blanche ! Soyons en sûrs : grâce à ses « Eternal Rythms » (pour citer l’album de Don cherry ou il officie aux baguettes magiques) Jacques nous plongera avec ses invités au cœur de sa poésie brute et miraculeuse.