Le tatouage est aujourd’hui sur toutes les peaux. Mais pendant longtemps en France, « la bousille » en argot était l’apanage des mauvais garçons, la marque de leur passage dans les bagnes ou les prisons. Dès 1831, le tatouage faisait l’objet de circulaires à destination des directeurs de prisons destinées aux longues peines. Il leur était recommandé de faire un relevé de ces bousilles pour les identifier. L’exposition réunit des photos de l’identité judiciaire prises lors des arrestations et décrypte les différents motifs et dessins de tatoués. Ces portraits qui mettent à nu les truands en dévoilant leur parcours de vie et leurs pensées, nous apprennent beaucoup sur le quotidien de la détention et le mode de vie de ces hommes.
Exposition conçue par Jérôme Pierrat et Eric Guillon
Mauvais Garçons – Portraits de tatoués – 1890-1930
La Manufacture de livres