Être au monde, flanqué d’une altérité avec laquelle on doit composer, pour le meilleur et pour le pire, c’est ce que raconte le septième album de Bertrand Belin. Remède à la banalité actuelle, il y propose une mixture hybride de pop francophone incitant à l’ivresse des sens et des luttes. Sa liberté de ton, dépourvue de filtres, est l’antidote idéal à nos angoisses et à nos solitudes.
En ouverture, les ritournelles spirites et siphonnées du duo Arlt.