
Seigneur combat une sociabilité défaillante en faisant flirter d.i.y. de guitare et nappes électroniques où il chante en sirène. Sa voix pour instrument principal, il s’apparente au story-teller. Oscillant entre les langues, le baiser et l’injection létale, il explore l’innocence perdue, le sexe facile et les gueules de bois. Son blues-queer-désincarné doit autant à Divine qu’à Billie Holiday. Passe les meurtrières, ami misfit (toi diva, biker, vieille dame, pirate). Et ramène des hectolitres de gin.