Encore un groupe de modern psyché ? Naaan, raté ! Ok, le nom est piqué à un titre du Brian Jonestown Massacre mais ce SeRvo, le groupe dont on parle, a dopaminé la formule. Il y a le Punk-Rock en renfort dans le tempo et les garçons ne sont pas tombé dans la fainéantise faussement cool et destroy d’autres groupes revendiquant une même appartenance à des courants au nom pourtant galvaudé (Frère Psyché et Cousin Shoegaze).
Car dans la musique de SeRvo, certes Mère Reverb est présente, mais elle a su s’enticher de tout un tas de riffs géniaux et d’harmonies vocales chargées d’éther. Ces dernières sont d’ailleurs le lointain satellite de l’astre principal de SeRvo : la voix lead.
Comme d’autres avant eux, ils semblent avoir lâché âmes et futilités associées à je ne sais quel carrefour pour jouer dans le plus bel écrin leur musique aux hordes d’impies peuplant le globe.
« No bread for sinners », « Glory to the King » : SeRvo se passera aisément de pain quand sur leurs épaules seront posés des manteaux d’hermine.
Jeune formation prometteuse, SeRvo a du talent, de la créativité à revendre et un chouette projet au cœur de la scène indé rouennaise. Ces petits jeunes ont besoin d’expérimenter, de fouiller, de dévier et détourner leurs influences, raison pour laquelle nous avons choisi de les accompagner toute la saison.